Les neurones biologiques

 

Structure d'un neurone  
 
Le système nerveux compte plus de 1000 milliards de neurones connectés entre eux. Ces neurones ne sont pas tous identiques, mais leur forme et certaines de leurs caractéristiques permettent de les répartir en quelques grandes classes. Il est aussi important de savoir  que les neurones n'ont pas tous un comportement similaire en fonction de leur position dans le cerveau.  

 

 

Schéma d’un neurone biologique

On peut décomposer ce neurone en quatre parties principales :    

  •     Le corps cellulaire : 

  •       Il contient le noyau du neurone ainsi que la machine biochimique nécessaire   à la synthèse des enzymes. Ce corps cellulaire, qu’il soit de forme sphérique ou bien pyramidale, contient également les autres molécules essentielles à la vie de la cellule. Sa taille est de quelques microns (1 micron = 1000 nanomètres (nm)) 
  •   Les dendrites : 

    Ce sont de fines extensions tubulaires qui se ramifient autour du neurone et forment comme une sorte de vaste arborescence. Les signaux qui sont envoyés aux neurones sont captés par les dendrites. Leur taille est de quelques dizaines de microns de longueur.  

 

 

  • L’axone : 

    C’est le long de l’axone que les signaux partent du neurone. Contrairement aux dendrites qui se ramifient autour du neurone, l’axone est plus long est plus long et se ramifie à son extrémité, où il se connecte aux dendrites des autres neurones. La taille de l’axone, elle, peut varier de seulement quelques millimètres à plusieurs mètres. 

 

  • Les synapses : 

           Une synapse est une jonction entre deux neurones, et plus généralement entre l’axone d’un neurone et en dendrite d’un autre neurone (mais il peut aussi exister des synapses axo-axonales, par exemple. Cela signifie que la synapse se trouve non pas entre un axone et un dendrite, mais bien entre deux axones. 

 

 

Schéma d’une synapse 

 

 

Fonctionnement d’un neurone 

 

    Il faut considérer le neurone biologique comme une entité polarisée, c’est-à-dire qu’il a un sens : des dendrites vers l’axone. 

 

    Donc le neurone va recevoir des informations venant d’autres neurones, grâce à ses dendrites. Ensuite, le corps cellulaire va analyser toutes ces informations, et par un potentiel d’action (un signal électrique), le résultat de l’analyse va transiter le long de l’axone, jusqu’aux terminaisons synaptiques. A cet endroit, à l’arrivée du signal, les synapses vont libérer des neurotransmetteurs dans la fente synaptique, ce qui va permettre le passage des informations d’un neurone à l’autre. 

    Les neurotransmetteurs excitent (neurotransmetteurs excitateurs) ou inhibent (neurotransmetteurs inhibiteurs) le neurone suivant, et ainsi génèrent ou interdisent la propagation d’un nouvel influx nerveux. 

    En effet, au niveau post-synaptique, sur la membrane dendritique, se trouvent des récepteurs pour les neurotransmetteurs. Suivant le type de neurotransmetteur et de récepteur, l’excitabilité du neurone suivant va diminuer ou augmenter, ce qui fera que l’information se propage ou non.  

    Les synapses possèdent une sorte de mémoire qui leur permet d’ajuster leur fonctionnement selon leur histoire, c’est-à-dire leur activation répétée ou non entre deux neurones. Cela modifie les connexions synaptiques. 

    Ainsi, la synapse va faciliter, ou au contraire compliquer le passage des influx nerveux. Cette plasticité est en effet à l’origine des mécanismes d’apprentissage.

 

 

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